les différents types de fleurs :
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Il existe principalement 2 grandes catégories de plantes :
- Les plantes "primitives" Les Pteridophytes (haploïdes) qui se reproduisent par émission de spores dont l’apparition est antérieure à "l’invention" des fleurs.
- Les plantes “supérieures“ Les gymnospermes et angiospermes (diploïdes) plus récentes dans l’évolution.
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Les plantes primitives : Les Pteridophytes
Ce sont les plantes dépourvues de tous types de fleurs et, pour certaines, de canaux conduisant la sève dans toute la plante (mousses, fougères, dans une certaine mesure champignons, etc.).
Nous prendrons pour exemples 2 des plus connues: la fougère et la mousse
1- Reproduction de la fougère (théorique):Spores sous une feuille de fougère Les fougères ne produisent pas de graines, contrairement aux spermatophytes (gymnospermes et angiospermes), mais se reproduisent grâce à des spores.
Les spores sont produites par des organes spécialisés. Le plus souvent, il s'agit de sores, qui sont des amas de sporanges, situés sous le limbe des frondes ou regroupés en épi ou panicule sur des frondes fertiles (cas des Osmunda et Ophioglossum). Un amas contient 80 sporanges dans lesquels il y a 64 spores. Les Hydropteridales ne portent pas de sores, mais des sporocarpes.
Les sores peuvent être de forme variée : linéaire, circulaire ou en forme de U (ou réniforme). Elles peuvent être ou non protégées par une indusie.
Les fougères disposent d'un mécanisme original d'éjection des spores, qui sont projetés par une sorte de fronde microscopique1.
Ce sont les plantes dépourvues de tous types de fleurs et, pour certaines, de canaux conduisant la sève dans toute la plante (mousses, fougères, dans une certaine mesure champignons, etc.).
Nous prendrons pour exemples 2 des plus connues: la fougère et la mousse
1- Reproduction de la fougère (théorique):Spores sous une feuille de fougère Les fougères ne produisent pas de graines, contrairement aux spermatophytes (gymnospermes et angiospermes), mais se reproduisent grâce à des spores.
Les spores sont produites par des organes spécialisés. Le plus souvent, il s'agit de sores, qui sont des amas de sporanges, situés sous le limbe des frondes ou regroupés en épi ou panicule sur des frondes fertiles (cas des Osmunda et Ophioglossum). Un amas contient 80 sporanges dans lesquels il y a 64 spores. Les Hydropteridales ne portent pas de sores, mais des sporocarpes.
Les sores peuvent être de forme variée : linéaire, circulaire ou en forme de U (ou réniforme). Elles peuvent être ou non protégées par une indusie.
Les fougères disposent d'un mécanisme original d'éjection des spores, qui sont projetés par une sorte de fronde microscopique1.
2- Reproduction de la mousse bryophytes (théorique) :
- Asexuée : Fragmentation mécanique puis inversion des amas de cellules ;
- Sexuée : Alternance de générations avec dominance de la phase gamétophytique. Leurs organes reproducteurs sont des archégones et des anthéridies. Le sporophyte vit fixé sur le gamétophyte en parasite total ou partiel.
Les plantes supérieures :
Les végétaux supérieurs sont à leur tour divisés en deux catégories:
a- Les conifères dont l'ovule n'a pas de protection si ce n'est une écaille protectrice (Gymnospermes)
b- Les plantes à fleurs où la graine se forme dans un ovaire (ovule protégé par des tissus) (Angiospermes)
a/- Les Gymnospermes :
Reproduction des conifères : Les pinophytes (théorique)La plupart des conifères sont monoïques, c'est-à-dire que les cônes mâles et femelles sont produits sur le même arbre, mais quelques-uns sontdioïques ou trioïques ; tous sont pollinisés par l'action du vent. Les graines des conifères se développent à l'intérieur d'un cône protecteur appelé strobilus (ou, incorrectement « pomme de pin », qui ne s'appliquerait qu'aux pins, et pas aux autres conifères). Les cônes mettent de trois mois à trois ans pour atteindre leur maturité, et varient en longueur de deux à six cents mm. Chez les Pinaceae, Araucariaceae, Sciadopityaceae et la plupart des Cupressaceae, les cônes sont ligneux, et une fois mûrs, les écailles s'ouvrent, permettant aux graines de tomber et d'être dispersées par le vent. Chez certains (par exemple sapins et cèdres), le cône se désagrège pour relâcher les graines, et chez d'autres (par exemple les pins qui produisent despignons de pin), les graines, ressemblant à des noix, sont dispersées par les oiseaux, principalement les casse-noix et les geais, qui cassent les cônes plus mous, qu'ils préfèrent. Les cônes mûrs restent sur l'arbre pendant un temps très variable avant de tomber sur le sol; chez quelques pins adaptés aux incendies de forêt, les graines peuvent être conservées dans les cônes jusqu'à 60-80 ans, pour n'être relâchées qu'après qu'un feu ait détruit l'arbre.
Pour les familles Podocarpaceae, Cephalotaxaceae, Taxaceae, et un genre de Cupressaceae (Genévrier), l'enveloppe de la graine est douce, charnue, de couleurs brillantes et est mangée par des oiseaux; les graines se retrouvent alors dans leurs déjections, et sont ainsi disséminées. Ces enveloppes charnues (sauf celle du Genévrier) sont appelées arilles. Chez certains de ces conifères (par exemple la plupart des Podocarpaceae), le cône consiste en des écailles imbriquées les unes dans les autres, tandis que chez d'autres (par exemple Taxaceae), le cône est réduit à seulement une enveloppe charnue renfermant entièrement la graine.
Les cônes mâles ont des structures appelées microsporanges qui produisent un pollen jaunâtre. Le pollen est libéré et transporté par le vent jusqu'aux cônes femelles. Les grains de pollen des espèces de pynophytes produisent des tubes polliniques, tout comme ceux des angiospermes. Quand un grain de pollen se trouve près d'un gamétophyte femelle, il subit la méiose et fertilise la gamétophyte femelle. Le zygote en résultant se développe en embryon, puis devient une graine. Par la suite, la graine peut tomber au sol et, si les conditions le permettent, se développer en un nouvel arbre.
b/- Les plantes à fleurs (Angiospermes) :
1: réceptacle floral,
2: sépale
3:pétale
4: étamine
5: pistil ou gynécée.
2: sépale
3:pétale
4: étamine
5: pistil ou gynécée.
La reproduction sexuée
Le cycle biologique des angiospermes est toujours typiquement diplo-haplophasique. La prédominance de la phase sporophytique se traduit morphologiquement par la taille incomparablement plus grande des sporophytes par rapport aux gamétophytes (réduits à 7 cellules pour le gamétophyte femelle ou sac embryonnaire et à deux pour le gamétophyte mâle ou grain de pollen) et physiologiquement par le développement parasite des gamétophytes dans les tissus des sporophytes.
Au contact des stigmates, situés à l'extrémité du pistil, le grain de pollen des angiospermes émet un fin prolongement appelé tube pollinique, conduisant le noyau reproducteur haploïde jusqu'au contact d'un ovule. La migration du tube pollinique à travers les tissus du style, puis de l'ovaire, est un processus actif. Ce mode de fécondation est donc toujours une siphonogamie caractérisée par l'absence de gamètes mâles mobiles et de phase nageuse dans un milieu aqueux. Lorsque le tube pollinique arrive au contact du micropyle de l'ovule, le noyau reproducteur se divise pour donner deux noyaux fécondants : l'un des deux fécondera l'oosphère pour donner un oeuf principal diploïde, qui se développera en embryon sporophytique. L'autre noyau mâle fusionnera avec les deux noyaux accessoires du sac embryonnaire pour donner un oeuf accessoire triploïde (3n chromosomes)
il y a donc double fécondation.
La fécondation est en outre suivie d'un durcissement des téguments de l'ovule et d'une forte déshydratation des tissus : comme chez les gymnospermes il y a formation d'une graine. Parallèlement, chez les angiospermes, les parois de l'ovaire se transforment par durcissement ou accumulation de réserves, permettant la formation d'un fruit, respectivement sec ou charnu. L'invention du fruit est l'un des facteurs qui confére aux angiospermes une meilleure adaptation au milieu terrestre que les gymnospermes, en permettant, en particulier, une dissémination des graines sur de plus grandes distances grâce aux animaux (entomophilie) et au vent (anémophilie).
Le cycle biologique des angiospermes est toujours typiquement diplo-haplophasique. La prédominance de la phase sporophytique se traduit morphologiquement par la taille incomparablement plus grande des sporophytes par rapport aux gamétophytes (réduits à 7 cellules pour le gamétophyte femelle ou sac embryonnaire et à deux pour le gamétophyte mâle ou grain de pollen) et physiologiquement par le développement parasite des gamétophytes dans les tissus des sporophytes.
Au contact des stigmates, situés à l'extrémité du pistil, le grain de pollen des angiospermes émet un fin prolongement appelé tube pollinique, conduisant le noyau reproducteur haploïde jusqu'au contact d'un ovule. La migration du tube pollinique à travers les tissus du style, puis de l'ovaire, est un processus actif. Ce mode de fécondation est donc toujours une siphonogamie caractérisée par l'absence de gamètes mâles mobiles et de phase nageuse dans un milieu aqueux. Lorsque le tube pollinique arrive au contact du micropyle de l'ovule, le noyau reproducteur se divise pour donner deux noyaux fécondants : l'un des deux fécondera l'oosphère pour donner un oeuf principal diploïde, qui se développera en embryon sporophytique. L'autre noyau mâle fusionnera avec les deux noyaux accessoires du sac embryonnaire pour donner un oeuf accessoire triploïde (3n chromosomes)
il y a donc double fécondation.
La fécondation est en outre suivie d'un durcissement des téguments de l'ovule et d'une forte déshydratation des tissus : comme chez les gymnospermes il y a formation d'une graine. Parallèlement, chez les angiospermes, les parois de l'ovaire se transforment par durcissement ou accumulation de réserves, permettant la formation d'un fruit, respectivement sec ou charnu. L'invention du fruit est l'un des facteurs qui confére aux angiospermes une meilleure adaptation au milieu terrestre que les gymnospermes, en permettant, en particulier, une dissémination des graines sur de plus grandes distances grâce aux animaux (entomophilie) et au vent (anémophilie).
La multiplication asexuée
Les Angiospermes disposent d'un très grand nombre de possibilités de multiplication asexuée (mode de reproduction uniparental mais pas nécessairement clonal). On a déjà cité les diverses parthénogenèses, mais existent aussi des procédés plus connus liés à la fragmentation du thalle (certaines graminées non sélectionnées par l'Homme ayant besoin d'être modérément piétinées pour mieux se répandre par multiplication asexuée clonale dans le milieu). Ces procédés sont liés à la totipotence des cellules végétales non apoptotiques (c’est-à-dire les cellules dont la mort n'est pas « programmée », soit la quasi totalité des cellules végétales, celles constituant les divers systèmes circulatoires étant apoptotiques ou semis-apoptotiques). On pourra citer l'exploitation de cette potentialité par l'Homme, notamment les techniques de bouturage, de marcottage forcé ou simplement la fragmentation des rhizomes ou des tubercules. Les Angiospermes utilisent des extensions racinaires ou caulinaires comme les stolons et les drageons, notamment chez Populus, un peuplier pouvant ne résulter que d'un drageon, un bois entier peut n'être en réalité qu'un seul individu. C'est aussi le cas chez le bambou qui, pour compenser sa grande lenteur à générer des fleurs (parfois plusieurs dizaines d'années avant d'atteindre la maturité sexuelle) se multiplie d'une façon surabondante par émission de rhizomes.
Enfin on pourra aussi citer la multiplication asexuée clonale par apoflorie : formation de bourgeons mitotiques appelé bulbilles, qui deviennent de petits individus développant leurs cormus (feuilles, tige et racine) sur la plante elle-même avant d'en être détachés. On observe ce mode de reproduction chez Kalanchoe pinnata en particulier (plante sacrée des Aztèques).
L'atout essentiel du succès évolutif des Angiospermes vis-à-vis des Gymnospermes aura été le recours massif à la multiplication asexuée qui permet de multiplier les phénotypes adaptés à leur environnement sans que les individus n'aient nécessairement atteint la maturité sexuelle.
Les Angiospermes disposent d'un très grand nombre de possibilités de multiplication asexuée (mode de reproduction uniparental mais pas nécessairement clonal). On a déjà cité les diverses parthénogenèses, mais existent aussi des procédés plus connus liés à la fragmentation du thalle (certaines graminées non sélectionnées par l'Homme ayant besoin d'être modérément piétinées pour mieux se répandre par multiplication asexuée clonale dans le milieu). Ces procédés sont liés à la totipotence des cellules végétales non apoptotiques (c’est-à-dire les cellules dont la mort n'est pas « programmée », soit la quasi totalité des cellules végétales, celles constituant les divers systèmes circulatoires étant apoptotiques ou semis-apoptotiques). On pourra citer l'exploitation de cette potentialité par l'Homme, notamment les techniques de bouturage, de marcottage forcé ou simplement la fragmentation des rhizomes ou des tubercules. Les Angiospermes utilisent des extensions racinaires ou caulinaires comme les stolons et les drageons, notamment chez Populus, un peuplier pouvant ne résulter que d'un drageon, un bois entier peut n'être en réalité qu'un seul individu. C'est aussi le cas chez le bambou qui, pour compenser sa grande lenteur à générer des fleurs (parfois plusieurs dizaines d'années avant d'atteindre la maturité sexuelle) se multiplie d'une façon surabondante par émission de rhizomes.
Enfin on pourra aussi citer la multiplication asexuée clonale par apoflorie : formation de bourgeons mitotiques appelé bulbilles, qui deviennent de petits individus développant leurs cormus (feuilles, tige et racine) sur la plante elle-même avant d'en être détachés. On observe ce mode de reproduction chez Kalanchoe pinnata en particulier (plante sacrée des Aztèques).
L'atout essentiel du succès évolutif des Angiospermes vis-à-vis des Gymnospermes aura été le recours massif à la multiplication asexuée qui permet de multiplier les phénotypes adaptés à leur environnement sans que les individus n'aient nécessairement atteint la maturité sexuelle.
Et en bonus Les Champignons
faisant partis du régne végetal il ont ici tout a fait leurs places
a notés qu'il ne possede q'un seul type cellulaire : Les Hyphes
la seul chose qui change c'est leur concentrations
leurs couleurs ou formes sont du a leurs genetique et aux réactions et intérractions avec les stimulis exterieur (sols,vent, soleil)
faisant partis du régne végetal il ont ici tout a fait leurs places
a notés qu'il ne possede q'un seul type cellulaire : Les Hyphes
la seul chose qui change c'est leur concentrations
leurs couleurs ou formes sont du a leurs genetique et aux réactions et intérractions avec les stimulis exterieur (sols,vent, soleil)
cycle de reproduction des champignons